Le sang de la déchirure de Terry Goodkind tome 3
Paru en août 2004 aux éditions Bargelonne
Quatrième de couverture
La barrière qui séparait l'Ancien du nouveau Monde a été brisée.
Des forces anciennes viennent assiéger les Contrées du Milieu. Des forces si terrifiantes que, la dernière fois qu'elles ont frappées, il y a 3000 ans, on a pu les repousser qu'en murant l'Ancien monde à l'aide d'une barrière magique infranchissable. A présent, celle-ci n'est plus, et Richard Kahl et Kahlan Amnell sont les seuls à pouvoir faire face aux puissances maléfiques qui vont déferler.
Richard est le sourcier de vérité, mais il est aussi un sorcier de guerre, le premier depuis des millénaires. Quant à Kahlan, sa bien-aimée, elle se cache loin de lui, traquée par des fanatiques qui ont entrepris d'assassiner tous les possesseurs de magie. Ils se font appeler Le sang de la déchirure, ils torturent et tuent des innocents en prétandant lutter contre le Mal.
Alors que règnent la manipulation et la guerre, Richard devra tout faire pour empêcher une apocalypse d'une sauvagerie inimaginable : accepter le pouvoir qu'il a hérité de son père et utiliser toutes ses ressources magiques pour vaincre l'ennemi, sauver Kahlan et refermer le portail.
Appréciations personnelles :
Dans ce nouvel opus, l'auteur, Terry Goodkind, parvient à créer un tout nouvel univers même si les héros restent les mêmes. En effet, avec un nouvel ennemi, « celui qui marche dans les rêves », et la découverte de l'Ancien monde. Cela réactive l'intêret du lecteur, si tant est si bein que ce dernier avait besoin d'être réalimenté.
Avec ce tome, on a vraiment l'impression de véritablement entré dans l'histoire et que les deux premiers volumes auraient juste planter le décor et présenter les personnages. C'est le premier tome où l'intrigue ne se termine pas véritablement, en effet, l'ennemi de Richard et Kahlan, à savoir Jagang, n'a pas été vaincu même s'il a subi un échec avec la destruction du Palais des Prophètes. C'est donc avec beaucoup d'impatience que l'on finit cet ouvrage et seule l'envie d'ouvrir le prochain opus reste à la fin;
« La passion domine la raison. Telle est la troisième leçon du sorcier. »
Richard va devoir apprendre à maîtriser sa magie qu'il est seul à posséder, en effet, aucun sorcier de guerre n'a vu le jour depuis plus de 3000 ans et personne n'est donc véritablement capable de lui venir en aide au cours de son apprentissage qui est pourtant indispensable dans sa lutte contre l'Ordre Impérial.
On s'attache très rapidement aux personnages et surtout à notre couple héroïque mais il faut tout de même avouer que Richard est parfois réellement énervant. Autant il peut être responsable, réfléchi et plein d'assurance et de puissance dans ces choix afin de protéger ses valeurs et le bien du monde, autant il peut être totalement puéril et irrésponsable, à se demander si de temps en temps, il ne range pas son cerveau dans un tiroir...
Mais c'est sûrement aussi un peu pour cela que l'on s'attache à lui, Richard est à la fois impitoyable et plein de faiblesses, un vrai mélange de feu et de glace.
Une nouvelle forme de magie apparaît aussi dans ce troisième volume, la Spilth. A ce stade des aventures de nos héros, on ne sait pas encore de quel côté, elle va se ranger et si elle sert et exécute les ordres de Richard, elle fait également voyager les émissaires de Jagang. Ce personnage que l'on découvre ici aura encore certainement un rôle à jouer dans la suite de cette épopée de Richard et Kahlan.
Comme je l'ai déjà dit, l'auteur ne termine pas totalement son intrigue, même si pas mal de changements surviennent et quelques révélations ont lieu. C'est donc la porte ouverte vers le quatrième tome que je vais m'empresser d'ouvrir et de dévorer, Le temple des vents fera donc partie d'une prochaine lecture.
NOTE : 8,5 / 10