Régulièrement classée parmi les meilleures ventes du New York Times, Erica Spindler possède l’une de ces plumes rares, élégantes et nerveuses, capables de recréer en quelques mots une ambiance, une époque, et des personnages aux motivations secrètes et puissantes. Elle place au cœur de son œuvre sa fascination pour la richesse et la complexité de l’âme humaine.
Quand on lui demande à quoi elle doit sa vocation, Erica Spindler aime à raconter qu’elle la doit « à un rhume attrapé un été, un rhume qui a changé [sa] vie ». Erica se destinait en effet à une carrière artistique, et avait d’ailleurs décroché une Maîtrise aux Beaux Arts. Jusqu’à ce fameux jour de juin 1982 où, alors qu’elle payait Kleenex et cachets d’aspirine achetés au drugstore, elle se vit offrir par la caissière un exemplaire gratuit d’un roman Harlequin.
Condamnée à rester au chaud chez elle pour se soigner, Erica se plonge dans la lecture du roman et le lit d’une traite, captivée. C’est le déclic : passionnée par le roman d’amour, elle en découvre avec délices la richesse et la diversité en tant que lectrice d’abord, jusqu’à ce que germe en elle l’envie d’écrire à son tour son roman. Et, à l’instant même où elle noircit ses premières pages, Erica sait, avec une absolue certitude, qu’elle vient de trouver sa vraie vocation. Elle écrit alors pendant plus de dix ans des romans sentimentaux jusqu’à ce qu’en 1996, elle découvre son registre de prédilection : le suspense.
cf babelio